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Du Rwanda au Maroc…rencontre avec le pasteur Daniel Dushimimana

Nous sommes allés à la rencontre du pasteur Daniel Dushimimana. Pour nous, il revient sur le Rwanda dont il est originaire.

C’est avec un large sourire que Daniel Dushimimana est venu m’accueillir à la grille de l’Eglise Protestante de Rabat, au Maroc. Envoyé de la Cevaa depuis août 2013, ce pasteur d’origine rwandaise revient sur son parcours.

Petit tour de famille tout d’abord, car pour Daniel, la famille occupe une place centrale. Marié à Dina, excellente cuisinière et épouse attentive, il a quatre enfants : Bath-Berith, Berith, Bereshith et Ben-Berith. Ces prénoms hébreux ne sont que la partie émergée de l’iceberg, la diversité n’est pas un vain mot dans la bouche de notre pasteur.

Consacré en 2002 à Kigali, au sein de l’Eglise Presbytérienne au Rwanda, il a suivi des études de théologie à la Faculté de Théologie Protestante de Butare (devenue PIASS, Protestante Institute of arts and social sciences). Il entame son cursus en 1991 et le clôturera 7 ans plus tard, en 1998, entrecoupé de 1994 à 1996 par le génocide et ses conséquences nombreuses nous le verrons par la suite.

DM-Echange et Mission est venu au Rwanda dès 1995, en la personne d’Annelise Maire, pour accompagner le travail de réhabilitation fait sur place. Un programme spécial (PS) a été développé, une formation accélérée des pasteurs, afin d’apporter un souffle de renouveau à l’Eglise rwandaise alors en piteux état. Les pasteurs, au mieux en exil, au pire morts, faisaient cruellement défaut. Le programme de théologie a permis de former trois promotions de pasteurs, jeunes et surmotivés, pour prendre la relève.

André Karamaga, alors actif au sein du Conseil Œcuménique des Églises et désormais Secrétaire général de la CETA (Conférence des Eglises de Toute l’Afrique), est venu sur place assurer cette période de réhabilitation dès 1995. La mise en place des institutions de formation s’est poursuivie avec l’aide du pasteur Elysée Musemakweli (ce qui signifie en Swahili « la personne qui dit la vérité ») de 2002 à 2014. Et c’est désormais Pascal Bataringaya, lauréat du Programme Spécial de Théologie, qui a reçu cette charge. Dès 2005, le programme de formation classique a été remis en place.

Après cette petite parenthèse explicative, qui me permit de mieux cerner le cadre, Daniel revint à son histoire personnelle. Dès mars 1995, il travailla dans la paroisse de Butaré puis rejoignit en septembre 1995 la paroisse de Kigali. De l’organisation pastorale quotidienne aux prêches, il fut chargé des responsabilités de pasteur même si ses études n’étaient pas terminées (il réintègrera son cursus en 1996 pour le clôturer deux ans plus tard). Mais l’urgence est là, il faut reconstruire l’impossible et vivre ensemble à nouveau.

Pour Daniel, le germe de la guerre a été planté plusieurs décennies en arrière, lorsqu’il fut décidé de différencier pour des raisons administratives des basses classes des hautes. Cette décision arbitraire des colons belges de l’époque s’appuya sur la « réflexion » suivante : ceux qui possédaient des vaches étaient riches, ils seraient ainsi nommés Tutsi. Les autres étaient des hutus. On organisa le pouvoir de telle manière qu’une élite se trouvait désormais en confrontation avec le peuple rwandais. Après l’indépendance de 1962, le pouvoir des deux premiers République se basera sur cette division de la population qui fut à la base des violences et l’exil de la partie de la population en 1959 ( lire la suite …)

Consacré en 2002 à Kigali, au sein de l’Église Presbytérienne au Rwanda, il suit ses études de théologie à la Faculté Théologique Butare de 1991 à 1998, entrecoupé de 1994 à 1996 par le génocide.

C’est au centre de formation et de documentation (ancien CORVT), en charge des relations entre les religions, qu’il prend la direction du programme islamo-chrétien en 2009.

Dès 2010, il va étudier au Kenya, à Limuru plus précisément,  à la St Paul’s University.

En 2012, son master en poche, Islam et relation islamo-chrétienne, le président de l’Eglise le contacte pour le poste d’animateur théologique à l’Église Évangélique au Maroc. L’Eglise Protestante au Rwanda étant membre de la Cevaa, la candidature de Daniel Dushimimana est proposée.

Le poste comprend trois pôles : formateur au niveau de l’Église, aumônier des pasteurs stagiaires et pasteur.

Invité une première fois au Maroc pour un entretien en 2013, il échange avec la commission exécutive (composée de 8 pasteurs de l’Eglise et de 8 responsables en paroisse). Il rencontre alors le conseil presbytéral de Rabat et s’entretient individuellement avec le Président de l’Église, Samuel Amedro. Il fait également la connaissance du pasteur Coyault et prêche lors du culte du dimanche. De mars à juin, l’attente lui semble longue mais la réponse est à la hauteur de ses attentes : il est retenu pour le poste. Daniel se familiarise vite avec cette église. Une église où il faut apprendre beaucoup : multiforme, multiculturelle, multi-religieuse. C’est, comme il a coutume de le dire : « une petite église avec de nombreuses richesses et une grande diversité ».

Et c’est peu dire. 95% d’africains, plus de 40 nationalités différentes, des étudiants, des migrants…il y aussi ce que l’on nomme des églises de maisons qui voient le jour un peu partout dans la ville. Ces lieux de culte non reconnus offrent une grande diversité et se regroupent autour d’une langue locale ou d’un lieu de provenance. Daniel nous explique que « la communication pour les Églises instituées étant interdite, les migrants découvrent parfois seulement après plusieurs mois notre existence. Ils sont alors contents de retrouver ce à quoi ils étaient habitués chez eux ».

Article tiré du site de la Ceeva

Auteur: Cécile Richter

Une personne atteinte d’Alzheimer retrouve la mémoire en écoutant un cantique

Publiée en mai, la vidéo ci-dessus a fait plus de 12 millions de vues ! On y voit la jeune Olivia Erway chantant un cantique à son arrière-grand-mère, souffrant de la maladie d’Alzheimer. C’est la maman d’Olivia qui a réalisé cette touchante vidéo, dont elle n’aurait jamais imaginé qu’elle aurait un tel succès.

La famille était réunie pour une visite à la vieille dame lorsqu’Olivia lui a demandé: « Veux-tu que je te chante un cantique ? » Son ouïe déficiente ne lui a pas permis de comprendre alors le père de la jeune fille a répété: « Elle va te chanter un cantique ». Et Olivia a commencé à chanter « Dieu tout puissant » (« How great thou art », en anglais), un chant que son arrière grand-mère connaissait.

La maman raconte : « Quel moment merveilleux lorsqu’Olivia a commencé à chanter ». Le résultat est magnifique : contre toute attente, la vieille dame a chanté avec elle. Exemple merveilleux que la foi, le chant et la mémoire vont de pair. La Fondation Américaine pour l’Alzheimer ne s’y est pas trompée, puisqu’elle préconise l’utilisation quotidienne de la musique pour endiguer la maladie. Et les résultats sont là !

Source : NoticiaCristiana

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Fêtes du trône 2016

Message de voeux à Sa Majesté le Roi Mohammed 6 à l’occasion de la fête du trône

À l’occasion de la célébration par le peuple marocain de la fête du Trône, l’église évangélique au Maroc souhaite à Sa Majesté le Roi Mohammed VI, une longue vie. Que Dieu vous fortifie et affermisse votre règne. Que le commandeur des croyants soit toujours rempli de sagesse, de prévoyance et de force.

Nos chaleureuses et sincères félicitations, ainsi que nos vœux de bonheur, de santé et de réussite. Que l’Éternel vous réponde lorsque vous êtes dans la détresse, que le nom du Dieu de vos pères vous protège! Qu’il vous donne ce que votre coeur désire et qu’il accomplisse tous vos projets!